ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
Le travail est consubstantiel de notre vie quotidienne, déterminant notre place dans la société, assurant nos revenues pour vivre libre, c’est une source d’épanouissement et d’opportunité de réalisations gratifiante.
Cette description très optimiste est entaché fréquemment par des dysfonctionnement ou des comportements incontrôlable, source de stress.
Le stress au travail est un phénomène complexe qui peut toucher tout le monde, quels que soient le type de travail (manuel ou intellectuel) et la taille de l'entreprise. Bien que les manifestations et les causes puissent varier, certains motifs de stress sont récurrents, et nous empêche de vivre bien et longtemps
Les sources de stress sont multiples
- Une quantité de travail trop importante
- Des délais irréalistes ou, à l'inverse
- Un manque de tâches et d'objectifs clairs
- Absence de marge de manœuvre sur la manière d'effectuer son travail,
- Impossibilité de prendre des décisions
- Ne pas être consulté peut être très frustrant.
- L'absence de retours positifs, de valorisation du travail accompli
- Absence de perspectives d'évolution professionnelle dé motivante avec un sentiment d'injustice.
- Des descriptions de poste imprécises
- Des attentes floues ou des rôles multiples génératrice de confusion d'anxiété.
- Conflits avec les collègues ou la hiérarchie
- Manque de soutien social
- Harcèlement ou discriminations
- La peur de perdre son emploi
- Précarité du contrat ou l'incertitude quant à l'avenir de son métier
- Inadéquation entre la vie professionnelle et la vie personnelle
- Horaires de travail longs ou irréguliers
- Incapacité à se déconnecter
- Difficulté pour concilier les exigences professionnelles avec les responsabilités personnelles et familiales
- Changements organisationnels comme des restructurations, des fusions
- Introduction de nouvelles technologies peuvent créer un climat d'incertitude et d'anxiété.
Cette liste n’est pas exhaustive et suivant les caractéristiques propres du métier d’y ajoute:
Pour les métiers manuels des facteurs de stress supplémentaires liés aux conditions physiques de travail :
- Efforts physiques intenses
- Postures contraignantes maintenues longtemps
- Des actions répétitives pouvant entraîner des troubles musculosquelettiques (TMS) ou entraîner un sentiment d'ennui et de dévalorisation
- L’exposition au bruit, au froid, à la chaleur, aux vibrations
- Un éclairage inadapté
- Exposition à des substances dangereuses,
- Crainte d’un accidents de travail, surtout en environnements dangereux
Pour les travailleurs intellectuels plus exposés à des facteurs liés à la charge mentale et aux pressions cognitives :
- Besoin de traiter une quantité importante d'informations
- Complexité des tâches
- Nécessité de polyvalence pouvant générer une charge mentale intense.
- Fixation d'objectifs trop élevés
- Culture de la performance accompagné d’une pression constante pour atteindre des résultats
- Formation continu
- Apprentissage de nouvelles technologies
- Méthodes de travail incomprise
- Malgré un travail semblant collaboratif, certains postes intellectuels peuvent entraîner un sentiment d'isolement, notamment en télé travail.
La structure de l’emploie est importante
Dans les Petites et Moyennes Entreprises (PME)
- La polyvalence et la charge de travail est souvent majoré, les salariés et dirigeants des PME ont souvent plusieurs casquettes entraînant une surcharge de travail et un manque de spécialisation.
- Le patron d'une PME peut se sentir très seul face aux responsabilités et aux décisions à prendre, sans le soutien d'une équipe de direction étoffée.
- Ils ont moins de moyens pour la formation, le développement professionnel ou les dispositifs de bien-être au travail.
- Les difficultés économiques impacte directement les salariés et génére de l'insécurité.
- Les relations sont souvent plus directes, ce qui peut être un atout, mais aussi une source de stress en cas de conflit non géré.
Dans les Grandes Entreprises
- La taille de l'organisation peut rendre la communication plus complexe, menant à des malentendus et un manque de clarté.
- Les procédures complexes et les décisions prises à plusieurs niveaux peuvent générer de la frustration et un sentiment de manque d'efficacité.
- Dans les grandes structures, il peut être difficile pour les employés de voir l'impact direct de leur travail sur l'ensemble, ce qui peut entraîner une perte de sens.
- La compétition pour l'avancement ou les ressources peut créer un environnement de travail tendu.
- Les grandes entreprises sont parfois sujettes à des réorganisations fréquentes, avec une incertitude prégnante
Autres sources de stress moins connue, mais pourtant tout aussi important
Le Harcèlement
Par une personnalité difficile, un Pervers Narcissique. (PN)
Tous, nous en côtoyons dans nos divers entourages, mais la hiérarchie inhérente a une entreprise les attires et permet, avec leur choix judicieux d’un poste permettant d’exercer un pouvoir de nuisance et une expression de leur travers.
Comme toujours pour résoudre un problème, il faut le nommer, et donc le reconnaître, repérer si nous ne sommes pas dans cette relation en ce moment
Facile une fois avoir pris connaissance des lignes suivantes, impossible si l’on a jamais entendue parler de ce comportement
La première phase, c’est l’approche, indécelable le plus souvent
- Le PN ne choisit pas sa victime au hasard. Il recherche des profils spécifiques qui vont le nourrir et lui permettre d'exercer son pouvoir.
- Il s’adressera a des personnes ayant une grande capacité d'écoute, de compréhension et de compassion, ou bien des personnes avec un manque d'estime de soi ou présentant une faille narcissique, même minime, ou momentanément en période de vulnérabilité (rupture, deuil, difficultés professionnelles) rendant la personne plus réceptive à l'idéalisation et plus difficile à se défendre.
- Mais paradoxalement aussi il peut jeter son dévolue sur une personnes autonome et brillante ayant une vie réussie, des compétences reconnues, qu’il cherchera a rabaisser, à isoler pour s'approprier leur succès. Ils repèrent aussi les personnes avec un besoin de reconnaissance ou d'amour , Il se positionnera comme la personne qui va combler ce vide.
- Cette première phase de séduction, d’idéalisation, agréable, gratifiante pour le future victime, peut durer longtemps, voire très longtemps,
- Pour cela il adoptera une présentation alliant, prévenance, compréhension, attention, s’adaptant parfaitement aux attentes de la future victime, une image en miroir. En même temps et subtilement il exigera une exclusivité dans la relation pour l’isoler de l’entourage habituel qu’il critiquera allant jusqu’a ce placer vis a vis d’eux comme une victime
Vient ensuite la phase de dévalorisation et de destruction (Harcèlement)
- Les compliments laissent place à des critiques constantes, des remarques désobligeantes, des moqueries, souvent déguisées en "humour" ou en "conseils pour t'améliorer". Le PN s'attaque à l'estime de soi de la victime.
- La victime doute de sa perception de la réalité, de sa mémoire, de sa santé mentale., Le harceleur nie des faits évidents, déforme les propos, et rejette la faute sur la victime ("Tu es fou/folle", "Tu imagines des choses", "Je n'ai jamais dit ça"), et alterne les phases de dévalorisation intense avec des moments de douceur, de "réconciliation" (souvent une fausse promesse d'amélioration). Ces "miettes" d'affection entretiennent l'espoir de la victime et la rendent dépendante.
- En projetant ses propres défauts et comportements sur la victime, il se pose en victime et accuse la victime d'être le bourreau, se plaignant constamment de ses malheurs, de la vie, des autres, pour susciter la pitié et l'attention pour se présenter comme un être incompris et persécuté, il va même instiller la méfiance envers les proches de la victime, les présentant comme malveillants ou jaloux.
- Le harcèlement peut aller jusqu'à des agressions verbales violentes, des menaces, du chantage et, dans certains cas, de la violence physique.
- Toujours le harceleur fait mal, mais toujours au nom de quelques chose qui le transcende, moralement inattaquable
L’aboutissement c’est la phase d’épuisement et de confusion de la victime, sous emprise de plus en plus affaiblie. Elle ne se reconnaît plus, son estime de soi est au plus bas, elle doute constamment d'elle-même.
- Le PN a réussi à couper la victime de ses soutiens, la rendant encore plus dépendante de lui.
- Le stress constant et le harcèlement épuisent la victime, entraînant des troubles du sommeil, de l'anxiété, de la dépression, des problèmes physiques.
- La victime se sent coupable de la situation, honteuse de ce qu'elle vit, et a du mal à en parler à son entourage.
Enfin la rupture
- Une fois que le PN a siphonné toute l'énergie de sa victime, qu'elle ne lui est plus "utile" ou qu'il a trouvé une nouvelle proie, il peut la jeter brutalement, souvent sans explication, la laissant dans un état de choc et de détresse extrême.
- Ou parfois, malgré l'emprise, la victime peut avoir un déclic (souvent grâce à une aide extérieure ou à un événement grave) et décide de mettre fin à la relation.
- C'est un processus extrêmement difficile et dangereux car le PN ne supporte pas d'être abandonné et peut tenter de récupérer sa victime par des appels, des messages, des promesses de changement, des menaces, ou en se victimisant.
- L'objectif est de réactiver l'emprise.
- Si la victime s'échappe définitivement, le PN peut chercher à se venger en répandant des rumeurs, en diffamant la victime, en lui causant du tort professionnel ou personnel.
La reconstruction de la victime
- Est un long et difficile processus de guérison qui nécessite souvent un accompagnement thérapeutique.
- La victime doit réapprendre à faire confiance, à reconstruire son estime de soi, et à retrouver son identité. Le soutien de l'entourage est primordial.
- Sans aide, la victime peut sombrer dans une profonde dépression et une solitude extrême, les conséquences de l'emprise étant dévastatrices.
- Sans une compréhension profonde des mécanismes de l'emprise et un travail sur soi, une victime peut malheureusement retomber dans les griffes d'un autre PN, les schémas se répétant.
On doit se poser la question: D’ou viennent ces personnages, ces PN
Comment peuvent-ils exister, ces gens sans empathies, jouissant du mal qu’ils font ? Innée ? Ou acquis ?
- Il n’y a pas de réponse simple, Il s'agit de tendances ou de facteurs de risque accrus, et non de déterminismes.
- Le mécanisme repose sur une interaction entre des vulnérabilités individuelles (génétiques/biologiques), des expériences familiales précoces et un environnement socioculturel particulier (certains modèles éducatifs ou cultures favorisant certains traits, pourraient créer un terrain plus propice, sans pour autant être la cause unique et directe.)
- On trouve en effet des PN dans toutes les cultures et dans tous les milieux socio-économiques.
- Il existe des environnement a autoritarisme extrême qui « blinde » émotionnellement l’adulte en devenir, ou la violence lui fera regagner un sentiment de pouvoir
- Il existe aussi des environnements où l'enfant n'a aucune limite, aucune frustration, et est constamment idéalisé, il peut développer un sentiment de toute-puissance et de droit à tout, sans égard pour les autres.
- Des contextes où l'on n'apprend pas à identifier et exprimer ses émotions, où la vulnérabilité est perçue comme une faiblesse qui favorisera la manipulation a la place d’une communication ouverte devenue impossible
- D’autres contextes ou l'individualité est niée, ce qui peut pousser certains à développer des mécanismes pervers pour exister et se distinguer, même de manière destructrice
- On parle également de « l'absence du père », symboliquement surtout, par non reconnaissance de ce « tiers séparateur », en effet cette absence désoriente l'enfant et peut créer un terrain propice aux manipulations et à l'absence de limites claires, pouvant potentiellement favoriser des personnalités problématiques
En conclusion
Ce schéma qui ressemble a un paradigme (Un modèle) n’est pas si rare, puisque des estimations avance une prévalence de 1 a 5% de PN dans la population aboutissant a un harcèlement sur 5 a 15% d’employés.
Ces « troubles de la personnalité narcissique » cliniquement repérable, référencé dans les manuels médicaux sont « bordés » par des personnes présentant des « traits narcissique, ou avec des « comportement manipulateur »
L'emprise d'un pervers narcissique est un cycle destructeur qui prive la victime de son identité et de sa liberté.
La prise de conscience, le soutien et l'aide professionnelle sont des éléments clés pour s'en sortir et entamer un processus de guérison.
Il est possible d’essayer de répondre a ces comportements toxiques
Devant ceux qui veulent tous gérer et vous reproche de ne pas savoir
J’ai besoin de plus d’autonomie, identifier moi les points a modifier
Devant une culpabilisation permanente
J’ai bien compris, mais je n’ai pas la même démarche pour aboutir
Ce moque de vos émotions
Il faut les respecter
Se pose en victime de faire votre travail
Je ne peux pas prendre une telle responsabilité
Il manipule
Je pense ainsi, qu’en pensez-vous ?