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MAJ 25 07 2025

LE STRESS UNE PERSPECTIVE GLOBALE


Le stress est le mécanisme permettant d’ajuster le fonctionnement de l’organisme au plus près de la demande toujours changeante de son environnement.

Il peut être considéré comme une fonction physiologique avec


Cette manière de décrire cette fonction « stress » permet de considérer la réponse physiologique de l’organisme en fonction des caractéristiques de l’agression en intensité et durée, et de considérer la réponse pathologique comme un défaut de régulation du stress.


Causes du Stress (Stresseurs)


En être attentif est une étape cruciale pour apprendre à le gérer efficacement.


Les sources du stress peuvent être variées :

Externes et liées à notre environnement ou aux événements de la vie.

Internes de notre corps et liées aussi à nos pensées, nos croyances ou nos attentes.

Sous des formes différentes


La particularité du stress au travail qui se défini par une situation ou existe un déséquilibre entre l'effort et la récompense de l'effort ou bien par une charge de travail importante, mais aussi beaucoup de poste nécessite la gestion d’informations complexes qui peuvent favoriser le « syndrome de l’imposteur » facteur de stress chronique.

Le changements dans le travail et  la peur de ne pouvoir s’adapter, joue aussi un rôle


Mécanismes Physiologiques et Cellulaires du Stress

C’est le cerveau qui interprète une information corporelle inhabituelle  et active un mécanisme de défense

Plusieurs régions dans le cerveau entrent alors en action.


Au moins cinq hormones sont en cause dans les manifestations physiques du stress.

Ce système endocrinien s’amplifie et s’autorégule


Au moins 6 neurotransmetteurs entre en action


Le système nerveux autonome est sollicité


Dans le cerveau, l’intense libération de catécholamines active la libération de radicaux libres, d’antioxydants avec processus d’inflammation



Le stress non ajusté s’accompagne aussi d’une intense activation cérébrale indispensable à la réponse coordonnée, entraînant un défi énergétique pouvant aller jusqu’à l’apparition de mécanismes excito-toxiques.

Il en résulte une activation mitochondriale excessive tentant de fournir l’énergie à la cellule mais au prix d’une production de radicaux libres.


La dysfonction mitochondriale pourrait ainsi être une des clés de la mal adaptation d’un organisme à un environnement via le développement d’une charge allostatique cellulaire.


La voie finale conduit à l’installation de lésions post-stress par l’inondation en radicaux libres, l’augmentation de production mitochondriale et d’un défaut de leur retraitement par les systèmes cellulaires antioxydants.


Chez les patients victimes de TSPT (Troubles du Stress Post Traumatique), et plus généralement lors des pathologies de stress interviennent des mécanismes cellulaires avec une hyperactivité des médiateurs du stress, soit:


Classification des Différents Stress

Les sources de stress peuvent être

Aiguës

Le stress aigu est mobilisateur, l’attention est focalisée sur l’agent stressant, les sens sont en alerte, les hormones sont produites et la situation est plus ou moins vite gérée.


Chroniques

Le stress chronique est affaiblissant, il découle d’une exposition prolongée et répétée avec l’agent stressant et donc un mode « alerte » activé en continu.

Les hormones sont sécrétées sans interruption, sans repos pouvant mener à l’épuisement de l’organisme, impactant fortement la bonne santé

Les répercutions sont multiples:


Stress modéré mais répété

Les événements de la vie se rapprochent plus souvent d’une agressions modérées mais répétées que d’une agressions intenses et uniques.

Dans ce cas, l’amplitude du stress et sa rapidité d’activation se modulent dans le temps, soit en réduction (habituation), soit en augmentation (sensibilisation).

Il est suivi d’un allongement de la durée du sommeil (rebond de sommeil) via l’augmentation des taux de glucocorticoïdes. Inversement, un stress intense est suivi d’une insomnie relative.


Étapes de l’Évolution du Stress : Positive (Adaptation) et Négative (Épuisement)

La qualité du stress réside dans l’équilibre entre son efficacité et son économie.

Un stress « ajusté » (eustress), répondant précisément à la menace et s’éteignant lorsque celle-ci a disparu, mobilise de manière équilibrée et au plus juste niveau.

Quand il est ajusté mais intense, l’organisme développe des stratégies comportementales visant à réduire l’impact cellulaire du stress.

Inversement, un stress « non ajusté » (distress) est dissocié de l’agression (trop court ou trop long, excessif ou insuffisant) et associé, à des degrés divers, a un découplage entre les activations des axes corticotrope et autonome.


Le stress est la réaction biologique d’un organisme exposé à un changement significatif de son environnement.

L’organisme entre en « état d’alerte », et déclenche une véritable tempête hormonale avec une activation corticotrope insuffisante s’accompagne d’un excès d’activation catécholaminergique.


L’adaptation se fait en quatre phases

Une phase d’alarme durant laquelle l’organisme mobilise toutes ses ressources grâce à une régulation entraînant une augmentation constante de la réponse.

La capacité d’adaptation à la situation stressante est intimement liée à la personne, son expérience, sa mémoire, son état de santé, sa perception de la situation.

Une phase de résistance durant laquelle l’organisme ajuste sa réponse au strict besoin grâce à une régulation permettant une stabilité de la réponse.

Une phase de récupération si le stresseur disparaît les mécanismes de récupération permettent d’effacer le coût biologique en reconstituant les stocks d’énergie et des composés spécifiques, en éliminant les déchets et en régénérant la structure cellulaire de l’organisme.

Le système nerveux autonome, parasympathique ou vagal interviennent

Après exposition à un stress intense ou à une répétition de stress de moindre intensité, il peut persister un stress résiduel de bas niveau. L’organisme fonctionne en continu d’une manière excessive, avec une balance catabolisme/anabolisme déséquilibrée vers le catabolisme : l’organisme est en allostasie.

Une phase parfois d’épuisement. Qui peut se traduire par l’émergence de maladies, voire de décès. L’épuisement entraîne des maladies cardiaques, une pression artérielle constamment élevée, des taux de cholestérol augmentés, du diabète, des ulcères à l’estomac, une diminution des défenses immunitaires etc.


Conséquences Négatives du Stress sur la Santé

Stress et travail

Stress et personnes jeunes


Stress et cancer

Les taux de mortalité dans le groupe le plus stressé sont augmenté pour toute personne souffrant de cancers


Stress et maladies cardio vasculaire

Une hausse de stress est associée à un risque 1,6 fois plus élevé d’incident cardiovasculaire.


Stress et autres accidents de santé


Stress et modification anatomique et physiologique du cerveau


Stratégies de Gestion et d’Évolution Positive du Stress

Conséquences possible du stress : Fuite, Lutte, Inhibition.

La meilleure attitude réside surtout dans l’action.

Le phénomène de résilience se traduit par un retour à un état quo ante à la suite du premier stress.


Autres Aspects du Stress

Le mot « stress » est introduit en médecine en 1936 par le Docteur Hans Selye.

Contagiositè du stress !

L'activation de l'hormone ACTH provoque la libération d'un signal chimique dans le cerveau de la souris, qui va alerter les partenaires

Les hormones ACTH des partenaires, qui n'étaient pas eux-mêmes exposés à un stress réel, présentaient des changements identiques à ceux mesurés chez les souris stressées

Les variations du niveau de cette hormone ont été observées chez 211 individus à qui on avait demandé de regarder une personne confrontée à un stress psychologique. Une sur quatre a vu son niveau de stress augmenter

La valeur accordée aux informations perçues (valence) ainsi que le sentiment de maîtrise expliquent la différence entre l’intensité du stress perçu par l’individu et l’agressivité réelle du stresseur.


RÉSUMÉ



PLACEBO NOCEBO


L'effet placebo, un phénomène fascinant et complexe, met en lumière la puissante interaction entre l'esprit et le corps dans le domaine de la santé. Le terme "placebo", dérivé du latin signifiant "je plairai", désigne initialement une substance inerte, dépourvue de tout principe pharmacologique actif. Pourtant, l'"effet placebo" transcende cette simple définition, englobant une réalité biologique tangible et souvent étonnamment puissante.


Au cœur de la recherche médicale, toute nouvelle molécule thérapeutique est rigoureusement évaluée "contre placebo". Dans ces essais cliniques, un groupe de patients reçoit le médicament actif tandis qu'un groupe témoin se voit administrer un placebo, sans qu'aucun des participants, ni les expérimentateurs ne connaissent la nature de ce qu'il reçoit. La comparaison des effets observés permet de déterminer l'efficacité réelle du traitement au-delà de l'influence du placebo.


Loin d'être une simple illusion, l'effet placebo se manifeste par des changements physiologiques mesurables et quantifiables.


Son impact est particulièrement remarquable dans la gestion de la douleur, où des patients recevant un placebo peuvent expérimenter une atténuation de leur souffrance comparable à celle observée chez des individus ayant subi une intervention chirurgicale réelle.

Mais les applications de l'effet placebo s'étendent bien au-delà de la douleur. Des études explorent son potentiel dans divers domaines, allant de l'amélioration des performances cérébrales à l'atténuation des symptômes de la maladie de Parkinson, où il peut même rivaliser avec les traitements conventionnels chez certains patients.


Il est crucial de noter, cependant, que l'effet placebo ne saurait guérir des maladies graves comme le cancer.

L'effet placebo n'est pas uniforme et peut même se manifester de manière négative, un phénomène connu sous le nom d'"effet nocebo". Ainsi, l'attente anxieuse d'effets secondaires peut paradoxalement conduire à leur apparition.

De manière surprenante, même la connaissance de prendre un placebo ne semble pas toujours annuler son effet. Inversement, administré à l'insu du patient, le placebo perd son pouvoir.

Les mécanismes sous-jacents à l'effet placebo sont de plus en plus élucidés par les neurosciences. Il ne s'agit pas d'une simple question d'imagination, mais d'une activation de réseaux neuronaux et de la libération de neurotransmetteurs spécifiques dans le cerveau, tels que les endorphines, aux propriétés analgésiques.

L'imagerie cérébrale a permis d'identifier les zones clés impliquées, notamment une baisse d'activité dans le thalamus, le cortex somatosensoriel, l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur, régions impliquées dans la perception de la douleur. Simultanément, on observe une activation du cortex préfrontal (impliqué dans l'attente et la prise de décision), de l'amygdale (émotions) et du noyau accumbens (motivation et récompense). Chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, dont le cortex préfrontal est lésé, l'effet placebo se révèle souvent inaccessible, soulignant le rôle crucial de l'attente.


Le contexte entourant l'administration d'un traitement joue un rôle primordial dans le déclenchement de l'effet placebo. Du packaging à la couleur des pilules (le blanc étant souvent associé au soulagement de la douleur, le rouge à la stimulation et le bleu à l'apaisement), chaque détail peut influencer l'efficacité perçue. L'organisme semble développer un certain conditionnement en réponse à des signaux associés à la prise de médicaments.


Face au placebo, nous ne sommes pas tous égaux. Des études suggèrent que les "placebo répondeurs" pourraient présenter une plus grande connectivité dans le cortex préfrontal, en particulier dans le gyrus frontal médian droit. Des facteurs psychologiques tels que l'optimisme, la suggestibilité et l'empathie sont également associés à une meilleure réponse. Inversement, le pessimisme et l'anxiété peuvent favoriser l'effet nocebo. La recherche explore même l'existence d'un "placebome", un ensemble de particularités génétiques qui pourraient prédisposer à une meilleure réponse placebo.


L'effet placebo partage des mécanismes neuronaux communs avec d'autres approches telles que l'hypnose et la méditation, impliquant notamment le cortex préfrontal, l'amygdale et le cortex cingulaire.


La reconnaissance de la puissance de l'effet placebo ouvre des perspectives intéressantes pour la pratique médicale.

Certains envisagent la possibilité de prescrire ouvertement des placebos, en s'appuyant sur le conditionnement de l'organisme. Le concept de "placebo par prolongement de dose", où l'on substitue progressivement le médicament actif par un placebo, est également exploré. Des études ont montré que même en informant les patients qu'ils reçoivent un placebo, une proportion significative d'entre eux rapporte une amélioration de leurs symptômes.


Il est essentiel de noter que l'effet placebo représente une part non négligeable de l'efficacité des médicaments et des soins en général.


Sont de puissants leviers pour amplifier cet effet.


Paradoxalement, des phrases rassurantes mal formulées peuvent parfois avoir l'effet inverse, augmentant la douleur et l'anxiété.

La propre conviction du thérapeute quant à l'efficacité du traitement, même s'il s'agit d'un placebo, semble également influencer l'état du patient.


Comprendre et exploiter l'effet placebo de manière éthique pourrait permettre de réduire la dépendance aux traitements pharmacologiques et d'améliorer la prise en charge des patients en tirant parti des capacités d'autoguérison de l'organisme.


Résumé

 L'effet placebo est un phénomène réel et puissant où une substance inerte ou un traitement sans action pharmacologique produit un effet bénéfique sur la santé d'un individu en raison de ses attentes, de son conditionnement et du contexte de soin.

 Il active des réseaux neuronaux spécifiques et libère des neurotransmetteurs comme les endorphines, influençant notamment la perception de la douleur, les performances cognitives et les symptômes de certaines maladies.

 L'efficacité du placebo est modulée par des facteurs psychologiques, génétiques potentiels et par l'environnement du traitement, y compris la relation patient-soignant.

 La recherche explore activement les moyens d'intégrer l'effet placebo de manière éthique dans la pratique clinique pour optimiser les soins et potentiellement réduire la prescription de médicaments.





LES ÉMOTIONS

Les émotions sont des réactions physiologiques plus ou moins intenses avec des connotations positives et négative, sagit-il d’un même mécanisme que le stress ? Ou existe-t-il un mécanisme spécifique par exemple avec une productions d’hormones différentes ?


Stress et Émotions

Des Mécanismes Entrecroisés aux Impacts Distincts sur la Santé

Les émotions, (positives ou négatives) et le stress partagent des bases physiologiques communes mais se distinguent par leurs répercussions sur l'organisme, notamment au niveau hormonal. Si le stress est majoritairement perçu comme négatif, les émotions positives semblent emprunter des voies spécifiques bénéfiques pour la santé.

Difficile d’établir une liste des émotions

Une classification pourrait considérer qu’il n’existe que quelques émotions fondamentales et

Que l’association de deux provoque des émotions secondaires
















Mécanismes Communs et Spécificités

Toute émotion est une réaction complexe qui englobe une

  1. Expérience subjective
  2. Une réponse physiologique (comme l'accélération du rythme cardiaque ou la détente musculaire)
  3. Une interprétation cognitive.

Des structures cérébrales clés telles que l'amygdale, impliquée dans la gestion de la peur et de la menace, et l'hippocampe, lié à la mémoire émotionnelle, jouent un rôle central.

Des neurotransmetteurs comme la dopamine (associée au plaisir), la sérotonine (régulation de l'humeur) et la noradrénaline modulent ces états.


Le stress, quant à lui, est classiquement décrit par le "syndrome général d'adaptation" qui se déroule en trois phases :

1. Phase d'alarme : L'organisme réagit immédiatement à un stresseur par la libération d'hormones comme l'adrénaline (une catécholamine). Cela prépare le corps à une réaction de "combat ou de fuite", augmentant la fréquence cardiaque et la vigilance.

2. Phase de résistance : Si le stresseur persiste, le corps sécrète des glucocorticoïdes, notamment le cortisol. Ces hormones aident à maintenir un niveau d'énergie élevé pour faire face à la situation.

3. Phase d'épuisement : Une exposition prolongée au stress sans résolution conduit à l'épuisement des ressources de l'organisme, pouvant entraîner des effets néfastes sur la santé.

L'amygdale est également impliquée dans le décodage des émotions liées au stress. Ainsi, le stress partage des voies physiologiques avec les émotions, en particulier les émotions négatives, par l'activation de l'amygdale et la production d'adrénaline et de cortisol.


La Voie des Émotions Positives : Un Bouclier pour la Santé ?

Les émotions positives, telles que la joie ou la gratitude, bien qu'impliquant le système émotionnel général, semblent activer des circuits neuro-hormonaux distincts qui favorisent la santé. Elles peuvent induire une détente musculaire et sont associées à la libération de neurotransmetteurs et d'hormones spécifiques :

1 La dopamine : Souvent appelée "l'hormone du plaisir", elle est impliquée dans le système de récompense du cerveau.

2 La sérotonine : Contribue au bien-être et à la régulation de l'humeur. Un déséquilibre en sérotonine est souvent associé à la dépression et à l'anxiété, des états fréquemment liés au stress chronique.

3 Les endorphines : Produites notamment lors de l'activité physique, elles ont des propriétés analgésiques et procurent une sensation de bien-être.

4 L'ocytocine : Parfois surnommée "l'hormone de l'amour" ou "l'hormone du lien social", elle est libérée lors d'interactions sociales positives et contribue à réduire le stress et l'anxiété.

Ces substances peuvent activement contrecarrer les effets délétères du stress. Par exemple, l'activité physique, source d'émotions positives, stimule non seulement les endorphines et la dopamine, mais peut aussi aider à réguler le taux de cortisol.


Le Stress : Une Émotion Négative Particulière

Le stress est donc intimement lié aux émotions négatives comme l'anxiété ou la peur, partageant avec elles certaines voies de réponse de l'organisme, notamment la production accrue de cortisol. Le stress chronique maintien des niveaux élevés de cortisol, ce qui peut entraîner des conséquences délétères à long terme : affaiblissement du système immunitaire, augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, troubles de l'humeur (dépression, anxiété).

Une baisse de dopamine et de sérotonine peut également être une conséquence d'un stress accru.


En conclusion

Si le stress emprunte en partie les mêmes mécanismes que les émotions, notamment négatives, avec une forte connotation hormonale (adrénaline, cortisol) préparant à une réaction intense, il existe bien des mécanismes spécifiques plus favorables à la santé pour les émotions positives.

Ces dernières impliquent la libération d'un cocktail hormonal (dopamine, sérotonine, endorphines, ocytocine) qui peut non seulement procurer un sentiment de bien-être mais aussi activement protéger l'organisme contre les effets néfastes du stress. Cultiver des émotions positives pourrait donc être une stratégie pertinente pour maintenir une bonne santé physique et mentale.



Index

H de P


JOIE

TRISTESSE

DÉGOÛTS

PEUR

COLÈRE

JOIE

EXTASE EUPHORIE

MELANCOLIE NOSTALGIE

OBSESSION INTRIGUE

SURPRISE

FÉROCITÉ JUSTICE

TRISTESSE

MÉLANCOLIE NOSTALGIE

DÉSESPOIR

DÉPRESSION AMERTUME

ANXIÉTÉ

TRAHISON FRUSTRATION

DÉGOÛT

OBSESSION INTRIGUE

DÉPRESSION AMERTUME

MÉPRIS REJET

RÉVULSION HONTE

AVERSION MÉPRIS

PEUR

SURPRISE

ANXIÉTÉ

RÉVULSION HONTE

TERREUR

HAINE

COLÈRE

FÉROCITÉ JUSTICE

TRAHISON FRUSTRATION

AVERSION MEPRIS

HAINE

RAGE

Les antioxydants

Le corps humain est constamment exposé à des molécules instables appelées radicaux libres. Ces molécules, qui possèdent un électron célibataire, sont très réactives et cherchent à se stabiliser en "volant" un électron à d'autres molécules du corps, comme l'ADN, les protéines et les lipides. Ce processus, appelé stress oxydatif, peut entraîner des dommages cellulaires, un vieillissement prématuré et un risque accru de diverses maladies.

C'est là qu'interviennent les antioxydants. Leur rôle principal est de neutraliser les radicaux libres en leur cédant un électron, stabilisant ainsi ces molécules avant qu'elles ne puissent causer des dommages. Les antioxydants agissent comme des "pièges à radicaux libres".

Mécanismes d'action des antioxydants :


Rôle des antioxydants par organe et fonction :

Les antioxydants sont cruciaux pour la santé de l'ensemble de l'organisme, protégeant les cellules et les tissus des dommages oxydatifs.


Principaux antioxydants et leurs sources :

Voici une liste des antioxydants les plus importants et où les trouver dans votre alimentation :


En résumé, les antioxydants sont des gardiens essentiels de notre santé cellulaire, protégeant notre organisme des dommages causés par les radicaux libres. Une alimentation variée et riche en fruits, légumes, céréales complètes et sources de protéines de qualité est la meilleure stratégie pour assurer un apport suffisant en ces précieux protecteurs.

L’INFLAMATION

Rappel

L'oxydation et l'inflammation sont des processus distincts dans l'organisme, bien qu'ils soient étroitement liés et puissent s'influencer mutuellement, menant souvent à des conséquences communes.

LO’xydation (Stress Oxydatif) est un déséquilibre entre la production de radicaux libres (molécules instables très réactives) et la capacité du corps à les neutraliser via les antioxydants. Les radicaux libres tentent de se stabiliser en "volant" des électrons à d'autres molécules (ADN, protéines, lipides), ce qui les endommage, c’est un processus métaboliques normal (respiration cellulaire), ou par exposition à des toxines (pollution, tabac), rayons UV, stress, alimentation déséquilibrée, etc, ce qui entraînes des dommages cellulaires, des altération de l'ADN, une peroxydation lipidique (dommage aux membranes cellulaires), une dénaturation des protéines.

Lien entre Oxydation et Inflammation :

Ces deux processus sont fortement intriqués :

Les conséquences à long terme de l'oxydation chronique et de l'inflammation chronique sont en effet similaires et souvent superposées :


Les Anti-inflammatoires d'origine naturelle (excluant les AINS) :

Il existe de nombreux composés naturels qui possèdent des propriétés anti-inflammatoires significatives, agissant sur diverses voies biologiques impliquées dans l'inflammation, tout comme les antioxydants neutralisent les radicaux libres.

Voici quelques-uns des plus connus et leurs sources :


En conclusion

L'oxydation et l'inflammation sont des processus distincts mais interconnectés qui peuvent tous deux entraîner des dommages cellulaires et contribuer au développement de maladies chroniques. Si les antioxydants ciblent spécifiquement la neutralisation des radicaux libres, il existe bel et bien une multitude de composés naturels aux propriétés anti-inflammatoires, qui agissent sur différentes étapes et médiateurs de la cascade inflammatoire. Une approche holistique de la santé bénéficie souvent de l'intégration d'aliments et de substances riches à la fois en antioxydants et en anti-inflammatoires naturels.


LES RADICAUX LIBRES

Les radicaux libres sont des molécules ou des atomes qui possèdent au moins un électron non apparié sur leur couche externe. Cette particularité les rend extrêmement instables et très réactifs. Pour retrouver leur stabilité, ils vont chercher à "voler" un électron à d'autres molécules stables du corps (lipides, protéines, ADN), les endommageant au passage. Ce processus est appelé oxydation.

L'accumulation de ces dommages due à un excès de radicaux libres et/ou un déficit en antioxydants est ce que l'on appelle le stress oxydatif.

Les radicaux libres proviennent de deux sources principales :



Les Radicaux Libres : Conséquence de nos "mauvaises habitudes" ?

Oui, en grande partie ! Si une certaine production de radicaux libres est inévitable et même nécessaire pour certaines fonctions biologiques, une production excessive est très souvent la conséquence de nos habitudes de vie :


En résumé

Si les radicaux libres sont naturellement produits par notre corps, nos modes de vie modernes, avec la pollution, le tabac, l'alimentation déséquilibrée et le stress, augmentent considérablement leur production et/ou diminuent nos défenses, menant à un déséquilibre et à un stress oxydatif néfaste.


Antioxydants et Anti-inflammatoires face aux Radicaux Libres :


En conclusion :

Les antioxydants défendent l'organisme contre les radicaux libres et le stress oxydatif, les anti-inflammatoires modulent la réponse inflammatoire de l'organisme.

Bien qu'ils aient des mécanismes d'action différents, ils sont souvent complémentaires dans la prévention des maladies chroniques, car le stress oxydatif et l'inflammation chronique sont des processus interdépendants qui se nourrissent mutuellement. Adopter un mode de vie sain et une alimentation riche en antioxydants et en composés anti-inflammatoires naturels est une stratégie globale efficace pour soutenir ces deux systèmes de défense essentiels.



LE STRESS ORIGINE DES RADICAUX LIBRES


Le stress (sous ses diverses formes) est un point de convergence majeur qui peut à son tour être un déclencheur significatif de la formation de radicaux libres et, par conséquent, du stress oxydatif, ainsi que de l'inflammation.



Conclusion